se sentir tenue. Nous lui laissons trop de liberté ; elle en abuse, et elle le sent ; elle est humiliée d’avoir fait des sottises. Au couvent, elle obéit ; ici, elle ordonne.
Mais comment s’est-elle décidée à obéir, elle qui, malgré sa gentillesse, était toujours en révolte chez nous ?
Parce qu’elle est en nombreuse compagnie pour obéir ; l’exemple l’entraîne, la crainte de donner mauvaise opinion d’elle la retient, et l’habitude de l’obéissance la lui rend facile.
Enfin, il faut patienter encore un an ! La première communion sera faite, et nous la reprendrons chez nous.
Si toutefois elle veut bien y rentrer.
Comment, si elle veut ! Je saurai bien l’y obliger. Là-dessus je ne faiblirai pas !
Toi ! pauvre Victor ! tu obéiras à la première sommation de Giselle.
Tu verras cela. N’en parlons pas d’avance seu-