Ce ne serait pas raisonnable, ma minette ; dans deux ou trois ans, nous verrons.
Non, je ne veux pas attendre si longtemps ; il faut que je commence demain.
Mais, Giselle, tu n’y penses pas ; d’abord il n’y a pas de selle de femme.
Si fait ; j’en ai vu une et même deux dans la sellerie ; le cocher m’a dit qu’elles avaient servi à mes tantes et à vous.
Quand même il y aurait dix selles, du moment qu’il n’y a pas de cheval convenable pour toi, c’est comme s’il n’y en avait pas.
Mais c’est ennuyeux, ça ! Vous me refusez tout ce que je vous demande.
Ma chère petite, c’est que tu me demandes des choses impossibles, dangereuses. Comment veux-tu que je te les accorde ?
Si papa me permet, le permettrez-vous aussi ?
Je ne sais pas… Je crains…