Page:Ségur - Quel amour d’enfant.djvu/329

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giselle.

Ne craignez rien, maman ; dites oui, ou je pleurerai toute la journée.

léontine.

Mon Dieu, mon Dieu, Giselle, que tu es tenace dans tes volontés !

giselle.

C’est parce qu’elles sont bonnes. Voyons, maman, dites oui, et je me laisserai embrasser toute la journée par vous et par papa.

— En vérité ! dit Léontine joyeuse et embrassant Giselle plus de vingt fois. Eh bien ! oui, si papa y consent, tu monteras à cheval ; mais laisse-moi t’embrasser encore… et encore. »

Giselle se laissa faire de bonne grâce et courut à la recherche de M. de Gerville.

Elle rencontra dans la cour Julien qui rentrait.

« Monsieur Julien, où est papa ? Dites-le-moi vite, j’ai besoin de lui parler.

julien.

Il est chez le garde ; mais c’est donc bien pressé, Mademoiselle ?

giselle.

Très pressé, extrêmement pressé ; il faut que vous m’aidiez. Venez avec moi ; courons vite pour trouver papa.

— Mais qu’est-ce donc, Mademoiselle ? Et en