C’est ce que je lui disais tout justement. À son âge il faut travailler.
Il est certain, cependant, qu’on ne peut pas toujours travailler ; il faut qu’elle s’amuse quelquefois. »
Giselle lui serre la main.
Mais vous savez, Victor, qu’un bal coûte très cher ; que nous sommes un peu gênés, à cause de ce terrain que vous avez acheté et fait arranger en jardin, pour que Giselle ait de quoi s’amuser.
Oh ! ceci pourrait s’arranger ; un bal d’enfants ne coûte déjà pas si cher ! »
Giselle lui baise la main.
Mais, mon ami, que diraient ma famille et mes amis de cette folie ? car c’en serait une.
Parbleu ! ils diraient ce qu’ils voudraient ! Je me moque pas mal de leur approbation ! Faut-il leur demander des permissions ? N’avons-nous pas le droit de faire ce que nous voulons ? »
Giselle se jette à son cou, et l’embrasse avec tendresse en répétant :