Allons, allons, Charlot, pas d’imprudentes paroles ! Je vais te délivrer, mais sois bon, sois sage !
Sage ! C’est impossible avec ma cousine ; elle gronde toujours ; elle n’est jamais contente ! Ça m’ennuie à la fin.
Que veux-tu, mon pauvre Charlot. Elle est ta protectrice et la seule parente qui te reste ! Il faut bien que tu continues à manger son pain.
Elle me le reproche assez et me le rend bien amer ! Je t’assure qu’un beau jour je la planterai là et j’irai bien loin.
Ce serait bien pis encore, pauvre enfant ! Mais viens, sors de ce trou sale et noir.
Et qu’est-ce qu’elle va dire ?
Ma foi, elle dira ce qu’elle voudra ; elle ne te battra toujours pas.
Oh ! pour ça non ! Elle n’a plus osé depuis que je lui ai si bien tordu la main l’autre jour. Te souviens-tu comme elle criait ?
— Et toi, méchant, qui ne lâchais pas ! dit Betty en souriant.
Et après, quand j’ai dit que ce n’était pas ex-