connais bien la fille du juge de paix ? C’est à elle que Marianne voudrait te marier. Te plaît-elle ?
Ma foi, je n’y ai jamais pensé ; et je ne sais pas ce que j’en penserais si j’y pensais.
Mais, enfin, comment la trouves-tu ?
Jolie, mais coquette ; elle s’occupe trop de sa toilette ; elle porte des cages, des jupes empesées ; je n’épouserai jamais une femme qui porte des cages et des jupes de cinq mètres de tour !
Tout le monde en porte ! elle fait comme les autres.
Est-ce que tu en portes, toi ? Pourquoi ? parce que tu es raisonnable. Et je ne veux pas d’une femme folle.
Et la sœur du maître d’école ? Qu’en dis-tu ?
Je dis qu’elle est méchante avec les enfants, et que les gens méchants pour les enfants le sont pour tout le monde, et sont lâches par-dessus le marché. C’est abuser lâchement de sa force que de maltraiter un enfant.
Et la nièce du curé ?
Elle est criarde et piaillarde ! Elle crie après la