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Page:Ségur - Un bon petit diable.djvu/64

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aux visières de mon cousin défunt, et elle sera appelée devant le tribunal, qui la jugera et la condamnera. Si on pouvait la condamner à être fouettée à son tour, que je serais content, que je serais donc content !… Et Juliette ! Que me dira-t-elle, que pensera-t-elle ?… Ah bah ! j’ai promis à Juliette de ne pas être insolent avec ma cousine, de ne pas lui résister, mais je n’ai pas promis de ne pas chercher à la corriger ; puisque ma cousine trouve que me maltraiter c’est me corriger et me rendre meilleur, elle doit penser de même pour elle, qui est cent fois plus méchante que je ne le suis. »