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mécanique et optique

par ses propres yeux qu’il est composé d’une infinité de petits astres très rapprochés, tournant autour du noyau central avec une rapidité telle que la lumière qu’ils réfléchissent paraît continue. Quant à Uranus et à Neptune, perdus dans les profondeurs du ciel, ils avaient bien pu déterminer sur leurs disques des differences de teintes qui faisaient croire à la présence de continents et d’océans ; mais l’extrême éloignement de ces astres ne leur avait permis de


Son âme se perdait dans un ineffable ravissement. (p. 212).
rien préciser à ce sujet. Enfin, aux limites extrêmes de notre système planétaire, ils avaient découvert, d’abord par la puissance du calcul, puis par l’observation directe, l’astre hypothétique dont nos savants ne font que soupçonner encore l’existence

Ils avaient poussé très avant leurs recherches d’astronomie sidérale, et les résultats obtenus n’avaient pas été moins féconds.