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Page:Sélènes Pierre un monde inconnu 1896.djvu/335

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à la recherche d’un cratère

des roches, c’était une masse imposante que couronnait un magnifique flambloiement.

Au loin, sur leur gauche, ils apercevaient des chaînes de montagnes dont les crêtes dentelées se détachaient vives et nettes sur le noir cru du ciel, et c’était comme un effet magique que cette opposition de couleurs si tranchées dont aucune vapeur ne ménageait la brusque transition.


Confortablement assis dans ce large wagon… (p. 318).

Tout à coup le sol sembla s’effondrer, et le train parut circuler dans le vide.

« Qu’est-ce là ? fit Marcel, en se rejetant instinctivement en arrière.

— Oh ! c’est un pont, fit Rugel en souriant. »

Jacques et lord Rodilan s’étaient levés : leur front avait légèrement pâli. Au-dessous d’eux se creusait un abîme dont le fond se perdait dans une épaisse obscurité. L’impression qu’ils ressen-