trouvé au milieu d’une famille Allemande composée d’un commandeur de l’ordre Teutonique, de sa belle-sœur et d’une nièce, et de plusieurs valets. Les uns et les autres étaient également empressés de me secourir, et je n’ai pu me défendre des instances qui m’ont été faites pour accepter un asile dans le château de la belle-sœur du Commandeur. Tout ce que l’humanité peut prodiguer de secours, je l’éprouve, et la sensibilité la plus touchante vient encore y donner un nouveau prix. Je regrette quelquefois de me trouver si bien soigné, si heureux lorsque je songe à mes infortunés compatriotes, à de vieux et braves militaires expirans de misère ; ils méritent mieux que moi les faveurs du sort, et ils ont moins de force pour supporter ce que l’adversité a de plus cruel. Vous aimez des détails quand
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