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Page:Sénac de Meilhan - L'Émigré, Tome 2.djvu/104

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LETTRE XLVII.

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La Cesse de Loewenstein
à
Melle Émilie de Wergentheim.


Vous avez cru, mon Émilie, qu’il ne serait plus question de ce portrait qui m’a causé tant d’effroi ; mais il semble que quelque chose de fatal soit attaché à cette peinture, elle m’a fait connaître les sentimens du Marquis, hélas ! ma chère amie, elle vient aussi de lui faire connaître toute ma faiblesse. En vérité, il y a une destinée qui se joue de notre prudence, et nous rend à son gré innocens ou