Aller au contenu

Page:Sénac de Meilhan - L'Émigré, Tome 2.djvu/198

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

proclamée ; l’amour de l’ordre, de la paix, la liberté réelle et la propriété sont essentiellement unis dans l’intérieur des cœurs avec la royauté. Mais il faut un événement qui permette l’explosion de ces sentimens, et cet événement tient à l’habileté et au courage d’un seul homme, peut-être à un hasard heureux, à un désespoir soudain qui se changera en audace. Voilà une bien longue lettre, j’ai parlé du passé et du présent, et n’ai fait qu’effleurer ce qui concerne l’avenir ; le plus vaste champ est ouvert aux conjectures ; mais c’est en conversation seulement que je pourrois m’y livrer avec vous. Adieu, mon cher et jeune ami, vale et ama.

Séparateur