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Page:Sénac de Meilhan - L'Émigré, Tome 2.djvu/199

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LETTRE LVIII.

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La Cesse de Loewenstein
à
Melle Émilie de Wergentheim.


Si le Marquis m’aime autant que vous le dites, il doit rendre grâces au destin, qui semble être à ses ordres ; il travaille sans cesse à le rapprocher de moi, et à lui donner de nouveaux rapports avec ma famille. Il est venu dîner hier ici, avec le Commandeur, qui a été le chercher pour l’amener avec lui ; mon oncle nous a répété plusieurs fois, qu’il avoit été obligé de lui faire violence, pour le faire venir, et le Marquis, qui craint de me