l’habitude et presque le goût de la danse, qu’il craignait de ne pas me faire honneur, et tout de suite mon oncle de dire : si je vous donne un petit bal, ma nièce, ne serai-je pas votre bon oncle par-ci, votre cher oncle par-là ? car c’est une petite flatteuse qui sait cajoler à merveille les gens, quand elle a intérêt de leur plaire. L’histoire de mon oncle me donna lieu de songer aussitôt, que j’éprouverais l’embarras de sa dame, et je lui répondis froidement, que je serais toujours à ses ordres. Il le récria sur mon indifférence, et je m’empressai d’ajouter que je ne me portais pas trop bien depuis quelque temps, et que j’aimerais autant que ce plaisir fût différé. Cinq ou six jours se sont passés, et mon oncle, avant-hier, me dit à déjeuner, que j’avais un bon visage, et ne songeant plus à ce qui
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