à ce brave vétéran ce qu’il faisait. Il me raconta qu’il avait quitté le service après la mort de Frédéric, et qu’il était concierge et fermier d’une petite terre qui était à trois lieues des bords du Rhin. Je me suis marié, dit-il, avec une femme pour qui j’avais le cœur pris depuis long-temps, et là nous vivons, dit-il, tout doucement, j’ai bien de petits agrémens, je prends tout le bois qu’il me faut dans la forêt ; j’ai une bonne basse-cour, mon potager me donne des légumes en quantité, et comme le maître du château ne vient jamais dans sa terre, le père Schmitt est regardé comme le seigneur ; il n’y a que l’argent qui manque un peu pour payer exactement le prix de la ferme ; ce diable d’argent, il fait tout dans ce monde, et c’est dommage qu’il soit si rare ; depuis un an je n’en avais
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