ridicules de l’homme de Paris et de Versailles, mais les passions, les sentimens, l’esprit de l’homme de tous les pays et de tous les siècles ; on trouve dans la Bruyère ce passage : « On dit son secret en amitié, il échappe en amour. » Ce sont de pareilles pensées, si heureusement exprimées, qui dureront à jamais. Montesquieu perdra moins qu’un autre dans cette révolution d’idées et de sentimens, parce que les objets dont il a parlé seront éternellement intéressans, et que sa manière de s’exprimer est simple et piquante ; mais tout en admirant plusieurs parties de l’esprit des lois, je crois que cet ouvrage lui donnera moins de droits que les lettres persannes, pour se maintenir au premier rang des hommes de génie. Toutes les idées politiques répandues et dans l’esprit des Lois, et dans
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