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Page:Sénac de Meilhan - L'Émigré, Tome 3.djvu/60

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pour sa personne le respect et l’attachement. Privée, par la scélératesse d’un domestique, de la plus grande partie des ressources qu’elle s’était ménagées dans le malheur général, elle se réduit au plus étroit nécessaire pour fournir des secours à ses compagnons d’infortune. Je me flatte qu’en faveur du motif, vous excuserez la liberté que je prends de vous écrire sans avoir l’honneur d’être particulièrement connu de vous. Ce n’était pas rendre justice à la bonté de votre cœur, que de garder le silence dans une occasion qui peut l’intéresser sensiblement. Je suis avec un profond respect,


Mademoiselle,

Votre très-humble et très-obéissant serviteur
le cher de Versac.