Page:Sénac de Meilhan - L'Émigré, Tome 4.djvu/128

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de chevaux et de valets. Le Commandeur était dans sa grande tenue, ainsi que le comte de Loewenstein, et la Comtesse, était mise fort élégamment pour plaire à son oncle ; une douzaine de gentilshommes des environs, ou de Mayence, s’était rendue à Lœwenstein, pour faire leur cour au Prince et chasser avec lui ; lis ont été le recevoir avec le Commandeur au sortir de sa voiture, et sont entrés avec lui ; la Comtesse s’était avancée avec sa mère dans l’antichambre, et je les avais suivies : grands complimens du Commandeur, réception polie et gracieuse de la part des femmes, de la part du Prince révérences sur révérences. Le Commandeur m’a présenté à lui, et suivant l’usage, le Prince m’a dit être fort aise de faire ma connaissance. Bientôt après on a parlé de chasse, et le Prince a demandé à la