Page:Sénac de Meilhan - L'Émigré, Tome 4.djvu/131

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Loewenstein, et a dit à ce sujet au Commandeur, qu’il n’ignorait pas que sa maison avait eu l’honneur de s’allier plusieurs fois avec la sienne, et que sa quatrième aïeule était Loewenstein ; un instant après il a regardé très-significativement le gentilhomme auquel il avait fait des signes, et son regard voulait dire : vous voyez que l’alliance que je projette n’est pas sans exemple. Il m’a paru, à la manière dont la Comtesse était aussi regardée par plusieurs des personnes de la compagnie, que le bruit du mariage était déjà répandu. J’ai voulu m’en assurer, et j’ai dit à un jeune homme qui me paraît assez bien avec le Prince : « si ce que l’on dit est vrai, cela ne sera pas une chose nouvelle, quoique flatteuse pour la maison de Loœenstein. Le mariage, m’a-t-il répondu ; il est vrai qu’on en parle, et je n’en serais pas