Page:Sénac de Meilhan - L'Émigré, Tome 4.djvu/192

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Victorine sur qui la voix du devoir a tant d’empire, et qui sait elle-même combattre et vaincre. Daignez prendre pitié de moi, et relevez mon courage abattu de ses propres efforts ; que les témoignages de votre bonté me rassurent sans cesse, me soutiennent pendant une aussi cruelle absence. Promettez-moi, je vous en conjure à genoux, qu’à dater du moment de mon retour, une semaine ne s’écoulera pas sans que je sois le plus fortuné des hommes. Agréez mon admiration et tous les sentimens d’un cœur rempli de vous.

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