Page:Sénac de Meilhan - L'Émigré, Tome 4.djvu/202

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je crois qu’ils en ont dit de bonnes sur nos malheureuses affaires ; car on dit que monsieur le Marquis est encore un grand politique, outre qu’il est un si brave homme. J’ai quelquefois entendu monsieur le Président, qui est un grand esprit, c’était son terme, en montrant la tête de mon maître : il y a du monde au logis. Nous avons frotté par deux fois ces enragés de Patriotes ; il y en a beaucoup parmi eux qui n’ont tant seulement pas de souliers ; ils se sont tuer comme des mouches, et pour un bon Français de tué ou de blessé, il y a cinquante Patriotes à bas, mais c’est leur canon qui les rend forts, ils en ont autant que de fusils, c’est une manière de parler. Je quitte monsieur le Marquis le moins que je puis, et lorsque je crois qu’il y a quelque échaffourée, je suis le plus près possible, avec un bon