Page:Sénac de Meilhan - L'Émigré, Tome 4.djvu/236

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chère amie, avec mon petit trésor. Ah mon dieu ! qu’il m’en coûtera pour revoir la cousine de mon maître, et madame la Comtesse, pour celle-là si elle en mourait, je n’en serais pas surpris. Ah ! mon Dieu, mon Dieu ! quand je songe que cette brave dame, qui aimait tant mon maître, allait être ma maîtresse ! mon cœur saignera, je t’assure, bien fort en rentrant chez le bon homme Schmitt, en voyant la chambre de mon maître. Adieu, ma chère Jenny. Je t’embrasse de tout mon cœur. Fais bien mes complimens, je t’en prie, à monsieur Jean, et dis bien des choses à la bonne Madelaine.

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