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- L’intérêt que l’on prend aux dénoûmens dans les
- détails de la vie, est un motif foible, mais qui suffit
- presque toujours. Cette curiosité est augmentée par la
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- bizarrerie de l’œuvre humaine. La vie | lasse, mais elle
- amuse : on s’habitue à observer l’homme et les choses.
- Dans l’impénétrable univers, c’est surtout l’homme qui
- est curieux à voir. Venir, s’élever,… …jusqu’au bout.
- (Ob. LXXVIII, 119-123).
- L’on dit à ceux qui sont fatigués de la vie : ce n’est
- point par le malheur qu’il faut en juger, vous changerez
- de sentiment quand les choses iront mieux pour vous.
- En général on a tort ; cela n’est vrai qu’en un sens, ou,
- pour quelques personnes, c’est l’âge le plus facilement
- heureux qui fournit le plus d’exemples de ce découragement ;
- l’étendue de l’esprit, les avantages de la fortune en
- exemptent si peu, que ce n’est jamais un homme vieux,
- misérable, et d’un esprit commun qui se plaint du néant
- de la vie. Le malheur personnel peut impatienter et même
- désespérer momentanément : mais ce qui décourage la
- pensée en ébranlant jusqu’au principe des désirs et des
- vues, c’est le malheur général de cette vie insensée à-la-fois
- et réfléchie, agitée sans bonheur et savante sans lumière,
- qui n’a que des aperçus douteux et des produits
- stériles, et qui toujours analysée reste toujours inconnue,
- et toujours creusée, reste toujours vide.
- Il ne faut pas en effet céder aux leçons des malheurs
- personnels, ou se laisser entraîner par des conséquences
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- systématiques ; il ne faut pas… | …qui vous diront
- (Ibid., 128-145) la certitude de nos espérances, et la
- grandeur de nos desseins, les joies… …de nos jours [1].
- (Ibid., 145-147).
- ↑ On peut aussi voir ce qu’en ont dit, et madame de Maintenon au