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- férent, l’on se sent habile à tous les biens et supérieur à tous les
- maux.
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- L’homme ne peut obtenir cette heureuse harmonie | de son
- être que par l’emploi habituel et modéré de ses facultés. L’inaction
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- donne un sentiment pénible de nullité, et rend odieuses nos
- heures stériles.
- L’énergie ne sauroit être soutenue si elle ne s’exerce ou sur des
- objets variés, ou sur un objet inépuisable ; ainsi les plaisirs ne
- peuvent suffire à l’emploi de la vie.
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- Primitivement, l’être animé ne pouvoit être malheureux. Il ne
- connoissoit le mal que dans des instans très-rapides ; les autres
- parties de sa vie étoient bonnes ou indifférentes, et celles-ci mêmes
- étoient bonnes ; car, primitivement, le sentiment de sa propre
- existence devoit lui suffire. Le bonheur de l’être sensible est de
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- se sentir selon sa nature. L’être qui sent qu’il est, qu’il continue
- d’être, qu’il se conserve pour être, se sent selon sa nature. Ce
- sentiment est un sentiment de bien-être. Différence entre cet état
- primitif et l’état actuel de l’homme. Du besoin de sensations
- fortes et positives dans cet état actuel. Besoin d’occupations
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- commandées.
- Comment trop de liberté dans les détails de la vie conduit à
- l’inaction et celle-ci à l’ennui. Causes de l’ennui. Misères réelles
- de la classe privilégiée. Incertitude, indolence, dégoût de toutes
- choses ; ennui de la vie. Avantages d’un cœur simple et des desirs
- commandées.
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- limités.
- Des illusions qui nous abusent dans la recherche du bien.
- Différences essentielles, opposition entre la simplicité et la misère.
- De la simplicité. De la misère. L’homme simple n’est ni ne peut
- être misérable.
- limités.
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SOMMAIRE
5 DE LA CINQUIÈME RÊVERIE
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Il est des jours d’ennui, d’abattement extrême,
Où l’homme le plus ferme est à charge à lui-même.
5
Macbeth
par DUCIS.
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- Des tems d’abattement qui ramènent presqu’à la foiblesse et à
- la dépendance du commun des hommes les ames les plus grandes,
- et les génies les plus élevés.
