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- Cette dépendance ne m’est jamais plus pénible, que
- dans la saison où la nature inspire le repos et un libre
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- abandon. Cette année du moins ma volonté paroît moins
- impuissante. Si je dois finir le mois dans cette retraite, terre
- automnale ! nourris-moi de ta douce langueur ; cieux tranquilles !
- reposez l’inquiétude de mon cœur : je livre ma
- pensée à vos faciles impressions, je veux écrire librement
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- et sans art ce que j’aurai senti sur l’homme et sa première
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- destination [S 1]. Je cherche, en ma ma|nière errante, quelques
- vérités dans le silence et la profondeur de la nature.
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- Près de………… sont des sables arides et peu fréquentés,
- qui présentent un espace ouvert au promeneur
- qui veut errer librement. Leur aspect assez sauvage
- rappelle des idées d’indépendance et d’abandon propres
- à nourrir les rêveries, plaisirs des solitaires, et volupté
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- des cœurs infortunés comme des cœurs aimans. Des
- monticules de sable nu de petites plaines de bruyères
- et des hauteurs boisées remplissent cet espace que je
- nomme le désert, cherchant à ajouter à son étendue,
- ↑
- Puisque des circonstances difficiles ont laissé imparfait et
- rendu inutile un ouvrage plus ordonné et plus entier, je me
- borne à un travail plus facile à l’indépendance de la pensée.
- ↑ A. – 25. abandon ; chaque année j’ai désiré couler plus près d’elle les paisibles jours d’octobre. Cette fois mes vœux furent moins vains, ma volonté plus forte, c’est à dire que je me trouvai avoir voulu à peu près ce que vouloit le sort. Si – 26. ô terre – 33-4. Un trait à la place des lignes de points. –Note 1, l. 3. travail indépendant plus facile à des loisirs interrompus et précaires. L’automne et un moment de solitude m’ont engagé à conserver sur le papier ce qui s’offriroit à ma pensée dans les matinées du mois le plus facile aux rêveries.