Cette page n’a pas encore été corrigée
- criminel qui se donne ouvertement pour le contempteur
- des lois et l’ennemi de la Cité. Une droiture vulgaire ne
[350]
- suffit même point. Aucun | homme ne doit… … plon-
- gez-le dans l’opprobre (Ibid., p. 166, n. 1, 4-21) ; qu’il
- y reste. |
[351]
- Celui qui sans soumettre… …les choses sublimes
- (Ibid., p. 166, n. 1, 22-26), il corrompt ce qu’il y avoit
- de plus sacré.
- Quand le littérateur ne se propose que d’amuser, c’est
- assez qu’il évite de nuire ; mais dès qu’il prétend avoir
- une influence, il doit tout soumettre à la vérité, à l’utilité
- réelle, publique, durable. Cette loi, commune à tous,
- devroit rapprocher celui qui veut parler à l’homme, de celui
- qui veut parler au fidèle. (Cf. thème, Ibid., p. 166, n. 1,
- 27-34).
- Triste inimitié entre la Philosophie et la Religion !
- Toutes deux pourtant n’ont qu’un même principe. La
- philosophie s’égara, lorsqu’après avoir renversé les superstitions
- monstrueuses, elle voulut aussi s’élever contre le
- sentiment religieux qui donne à l’ame plus de profondeur,
- aux espérances plus de charme, aux vertus plus de courage,
- à la persévérance plus de facilité <refe>Et aussi plus de moyens à l’écrivain qui cherche principalement
- à intéresser.</ref>.
- La religion se dégrade quand elle s’occupe de resserrer
- la pensée, quand elle semble redouter le raisonnement,
- quand elle fait l’aveu aussi faux que maladroit, d’une différence
[352]
- entre ses préceptes et | les conseils de la sagesse ;
- elle est dangereuse aux hommes, quand cette différence
- devient extrême, quand il faut n’être plus un homme pour
- n’être pas un impie.
- La religion chez tous les peuples, et dans son acception