sances, modération, simplicité. Il n’y a de vrais plaisirs [362] que dans l’union : | le cœur qui cherche toute sa jouissance en lui seul, creuse sans cesse et ne saisit rien, etc.
L’ennui de la vie appartient surtout à l’âge où la vie est forte et ardente : ensuite la patience s’établit. Si les biens de notre vie sociale sont réels, pourquoi les privilégiés d’entre nous sont-ils plus particulièrement fatigués de l’existence et pénétrés du néant de ces avantages tant disputée ? Les misères de nos cœurs croissent en proportion double du faste de nos prétentions.
Immensité. Permanence. Durée de l’homme. Futilité. Peu d’importance de notre extrême industrie. La vie, scène curieuse pour celui qui seroit impassible. Vanité des sollicitudes, etc.
Le monde visible ne seroit-il qu’une partie isolée, et pour ainsi dire une exception dans l’ordre du monde. Efforts sans résultat. Du système de la réintégration des êtres. La matière seroit perfectionnée par le mouvement, et l’homme seroit le premier agent terrestre, etc.
[363] Les beautés des êtres inanimés n’existent pour | nous que par analogie en quelque sorte, et les choses n’expriment que des rapports humains. L’homme pourroit