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- 221-229). Voilà la raison… …des lois (Ibid., 221).
- Toute action demande… …feroit constamment ensuite
[110]
- (Ibid., 230-232). Pour que la société… | …
- qu’elle a préparé. (Ibid., 234-248).
DIX-HUITIÈME RÊVERIE
uand l’homme se borne… …deux composés
[111]
- indivi|duels (B. I, 278-289), il faudroit connoître…
- …incomplète et vaine. (Ibid., 291-296).
- Dans tout ce qu’il considère, l’homme se met toujours
- au centre, ensorte qu’il ne voit jamais les choses dans le
- vrai milieu. Ce point de vue est bon pour lui, et c’est
- même le seul qui lui convienne ; mais c’est pour cela
- que la science ne lui convient point. Ce rapport est celui
- qu’il faut pour l’art : que l’homme s’occupe donc de l’art.
- Par la même raison, il se trompe sur les proportions :
- ce qui est plus près, lui paroît plus grand. Ce qui est de
- la ville ou de son siècle, est plus beau, plus singulier,
- plus odieux que ce qui appartient à d’autres temps ou à
- d’autres contrées.
- Vous voulez que de votre terrasse l’on aperçoive par-
- dessus les arbres du verger, le sommet d’une montagne
- qui s’élève à l’horizon. Pour élever la terrasse au point
- nécessaire, vous considérez les arbres et la montagne
- comme étant d’une hauteur à peu près égale : c’est l’art ;
- vous n’avez besoin que d’une vérité indirecte et relative.
- Mais si vous voulez comparer ensemble l’arbre et la
- montagne, alors vous trouvez que le rapport d’un de ces
- objets à l’autre est comme celui d’un à cinq cents : il
- vous faut des vérités positives ; c’est la science. Quand