Cette page n’a pas encore été corrigée
DIX-NEUVIÈME RÊVERIE
[116]
es écarts de l’imagination… | …consume avec- lenteur (B. XI, 91-104). Quand le plaisir… …couvre
- l’univers flétri. (Ibid., 84-90).
- Dans le désir des choses inconnues, il y a déjà une
- sorte de témérité qui nous prépare à tous ces moyens
- d’erreur que l’inconnu contient en effet. L’ame ne trouve
- de repos et de rectitude que dans l’usage et l’amour des
- choses déjà éprouvées. Avec des mœurs, on fait des
- individus heureux et des peuples sages : avec des
- espérances on ne produit que des hommes turbulens et une
- misère florissante.
- Tous les animaux ont un instinct particulier dont ils
- ne doivent point sortir. Il faut à l’homme des forces
- déterminées, et non des possibles infinis. C’est aux institutions
[117]
- à lui faire un instinct : | la loi publique et convenue
- fait sa loi individuelle ; et chaque homme civilisé
- est incomplet s’il n’est membre d’un corps social.
- Les meilleures lois… …par les mœurs (Ibid., 105-
- 106). L’opinion que les mœurs… …elles sont
- heureuses (Ibid., 107-110). C’est par les mœurs… …qu’il
- doit être (Ibid., 106-107). Le lien de l’habitude…
- …la vie (Ibid., 111-114), nous y prépare des affections
- vertueuses et un bonheur facile.
- Nos peuples modernes… …ou des règlemens ?
- (Ibid., 119-123).
- C’est un art difficile et trop admiré de faire servir les
- foiblesses, les erreurs et les passions à la fin que l’on se
- propose, et de prescrire à la folie la route dans laquelle