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- on veut qu’elle s’égare. Mais ce seroit un art sublime de
- trouver dans le concours des affections, la félicité
- publique et individuelle de l’homme en société, la moralité
- de ses actions, le prix de ses vertus, et le terme de
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- ses désirs. On | cesseroit alors de recourir au pouvoir
- dangereux des opinions hasardées ou chimériques. Ces
- opinions sont essentiellement funestes, quoique le but
- en soit louable : tant que le peuple les admet, elles sont
- mauvaises par cela seul qu’elles le trompent ; et quand
- il est désabusé par le temps, elles sont plus funestes
- encore parce qu’elles entraînent tout dans leur chute.
- La plus déplorable des erreurs… …les yeux
- s’ouvriront (B. XIV, 108-111) par l’expérience… …être
- ses biens. (Ibid., 112-113).
- Cependant les hommes… …d’un goût exquis
- (Ibid., 117-127), ces hommes avancés… …l’ingénieuse
- légèreté (Ibid., 129-131), arrangeront le
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- monde… | …lieu charmant (Ibid., 128-129), et ils
- vous diront… …se rendre aimable. (Ibid., 131-141).
- Dans l’ordre moral, dans l’ordre social, toutes les
- parties sont liées comme dans l’ordre physique. C’est par
- l’ensemble que les institutions s’affermissent : sans l’unité
- il n’y a que ruine et confusion. Les meilleures lois seront
- pernicieuses, si vous négligez ce qui doit les préparer ou
- les soutenir. Ceux qui, bavardant sur des lois incomplètes
- essayées chez tel ou tel peuple dans des temps de révolution,
- jugent de ces lois en elles-mêmes par les événemens
- postérieurs, sont en politique les plus ignares des hommes.
- Pour changer les constitutions d’un peuple, il faut changer
- chez ce peuple tout ce dont l’ordre social s’y
- compose ; car il faut surtout changer ses mœurs.
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- Les peuples chez qui… | …l’existence civile d’un
- peuple (B. XI, 139-143). Il faudroit à chacune des nations