tion qui s’opère sans bruit, à l’insu du monde qui parle et qui danse, dans toutes les parties du pays à la fois, dans la chaumière, dans l’école primaire, dans l’hospice, partout, nous n’aurions, n’est-il pas vrai, que des paroles d’encouragement et de bienveillance pour l’influence à l’aide de laquelle, il faut le reconnaître, tout ce bien se fait, que des paroles d’excuse pour les faits isolés qui pourraient entacher cette grande œuvre.
» Supposez un moment que l’on enlève de la Belgique l’influence catholique avec toutes les œuvres que cette influence a fait naître et nourrit ; je vous le demande, que resterait-il, sinon des cheminées à vapeur et peut-être des salles de bals philanthropiques !
» Tenez, mon cher ami (permettez-moi ce nom), le poète n’est pas d’accord avec le publiciste. Le poète nous comprend, le publiciste nous ignore ; le poète est juste, le publiciste l’est moins ; l’un chante admirablement l’œuvre qui est due à l’influence que l’autre combat. Laissez-moi croire que le publiciste se rapprochera du poète.
» Quoi qu’il arrive, je garde mon admiration pour le poète et je lui demande de se souvenir de moi et de me pardonner le laisser-aller de ma causerie.
Le lecteur appréciera-t-il comme moi cette lettre d’un de nos parlementaires les plus réputés ? Pour ma part, il m’a semblé y trouver un touchant accent de