Page:Séverin - Théodore Weustenraad, poète belge, 1914.djvu/18

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cinq environ[1], à la bibliothèque municipale de Maestricht et dont quelques-unes seulement ont été publiées. Mon intention, je le répète, n’est nullement d’étudier les œuvres néerlandaises de Weustenraad ; mais il est difficile de caractériser dans son ensemble et son développement la carrière littéraire de cet écrivain sans porter sur elles au moins un jugement sommaire.

Elles ont peu de valeur. Conventionnelles, déclamatoires, elles sont l’œuvre d’un excellent rhétoricien qui applique avec diligence les règles de la poétique pseudo-classique. Elles témoignent d’un goût excessif pour l’allégorie, et sont empreintes d’un rationalisme qui nuit fort à l’envolée lyrique.

Ces poésies si surannées quant à la forme sont loin d’être dénuées d’intérêt quant au fond. Elles ont la

  1. Voici les titres des principales pièces : Aanspraak der Vrijheid aan de Belgen onmiddelijk na Nederlands herstelling. Gebed tôt de Vrijheid na de Slag van Waterloo. Nederland 1825. Vaderlandsche Lierzang (imprimé). Aan eenen jongen nederlandschen Toonkunstenaar. Welvaartgroet aan de hollandsche tooneelkunstenaaren. Aan de schim van Bellamij. Aan den Heer J. Kinker over het afsterven van zijnen vriend P. van Hemert. Tandem. Aan een Vriend. Studentenlied. De afwezige minnaar. Eed. Kusje. Celinia en Corydon (publié). Liefde en Dweepzucht. Het onweer. Sterflied eener braziliaansche Maagd. Katrijntje. Ipsaras verwoesting. Lierzang vervaardigd bij gelegenheid der alom verspreide maar van Missolonghi’s ontzet. J. Jaminé, dans son étude sur Weustenraad, reproduit quelques autres poèmes.