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NOTES D’UNE FRONDEUSE

OPINION
DE
CHARLES LAURENT


« Il y a quelque chose de mille fois plus lâche encore que de frapper sur un ennemi tombé, c’est de cracher sur un ami à terre. Quel qu’il soit, l’auteur des Coulisses du Boulangisme, que publie le Figaro, a nécessairement appartenu, pendant un jour au moins, à l’entourage du César manqué qui n’a trouvé que Sainte-Brelade pour Sainte-Hélène ; — eh bien ! il peut se dire qu’il provoque à la fois, en ce moment, la juste indignation de ses compagnons de la veille et l’indicible écœurement des adversaires mêmes que ses révélations amusent. »

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

« C’est là surtout ; c’est dans le peuple, qu’un enthousiasme immérité mais pardonnable avait recruté pour vous, et c’est là qu’on ne trouvait pas de Judas à tant la ligne pour sortir et pour laver dans la rue tout le linge sale de votre syndicat de ratés. »

(Le Matin, 29 août 1890.)