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NOTES D’UNE FRONDEUSE

Tenez, vous de qui cela dépend sans que je sache au juste à qui je m’adresse, je ne me fâche plus… je prie ! Je prie bien instamment qu’on rende cet aïeul à ses fils ; qu’il puisse exhaler son dernier soupir dans le lit où ses petits ont aspiré leur premier souffle ; que les rudes doigts qui ont manié le fusil, pour la patrie commune, ferment ses paupières ridées ; et qu’il soit enseveli en terre française — ce patriote ![1]

  1. Cela a été refusé.