Page:Séverine - Notes d'une frondeuse, 1894.djvu/316

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

ON DEMANDE

la tête du général
Dodds.

Ni plus, ni moins — pour commencer ! Après, on verra ! Mais qu’ainsi soit réprimée, de façon préventive, jusqu’à l’éventualité, la possibilité de pensées dictatoriales, en l’esprit des soldats heureux ! Cela leur apprendra, aux généraux, à remporter des victoires ! Cette République-ci n’a plus de sourires que pour ses guerriers vaincus ; de ceux-là seulement, elle n’a ni méfiance… ni peur !

Ainsi se font les nations fortes.

Quelle pitié, tout de même ! Et que je voudrais donc savoir quelles réflexions s’agitent, en ce cerveau de loyal homme, tombant des luttes héroïques, loin de la métropole, dans ces petites toiles d’araignée.

Il est joyeux de revenir, naturellement ; de revoir la France, sa femme, ses amis ; de savourer peut-être