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NOTES D’UNE FRONDEUSE

je vous le jure, à quiconque rognera ces quatre sous-là de moitié !

Voilà le salut, monsieur. Vous avez signalé le mal, je vous indique le remède. Que ceux de vos amis qui sont au pouvoir jettent de côté, par un effort brutal, tout ce qui, dans les travaux parlementaires, n’intéresse pas immédiatement le peuple. Qu’ils s’occupent de la question des loyers ; de la question des salaires ; de la retraite des vieux travailleurs ; de l’éducation des petits enfants, des asiles pour les sans-logis ; de la soupe pour les sans-travail ! Ce serait autrement beau, allez, que la nuit du 4 août !

Là est le salut.

Vous qui voulez tuer le boulangisme, abaissez la taxe de la boulangerie !