Page:Sévigné - Lettres, éd. Monmerqué, 1862, tome 11.djvu/105

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée


  • 2. DE MADAME DE SIMIANE A D’ARDÈNE[1]1. 1.

C’EST donc ainsi, Monsieur que vous chantiez tant le retour de Pauline ; c’étoit pour vous aller faire ermite à la veille de son arrivée : voilà qui est bien désobligeant, ou bien flatteur. Mais quoi qu’il en soit, j’aimerois beaucoup mieux vous revoir. Venez donc, Monsieur, s’il vous plaît.


3. -- DE MADAME DE SIMIANE A MADAME D’ARDÈNE[2]

[A la Garde, Vers 1714 [3].]

JE suis bien indigne, Madame, de la jolie lettre que vous m’avez fait l’honneur de m’écrire, et fort honteuse de ne pouvoir répondre que par une prose bien plate et


.

    lettre, écrite probablement en 1725 ou 1726. Voyez dans notre tome 1 la Notice biographique! sur Mme de Sévigné p. 306

  1. LETTRE 2. -- 1. Esprit-Jean de Rome, seigneur d’Ardène, né à Marseille en 1684, mort en 1748, poëte médiocre, dont on a un recueil de fables, et un discours estimé sur ce genre de poésie. Ces huit lettres adressées à lui ou à sa femme, et que nom croyons pouvoir donner de suite (la dernière, et peut- être la quatrième (n°5) sont seules postérieures au 30 décembre 1714, date de la mort du comte de Grignan), sont tirées du tome IV de ses OEuvres posthumes (Marseille, 1767, 4 volumes in-12), où elles étaient oubliées les n° 3, 4, 7 et 9 ont déjà été publiés dans l’édition de 1818.
  2. LETTRE 3. ̃-- 1 Ànne-Élisabeth de Leisler, mariée en 1711. Elle était fille d’un Suisse, colonel d’un régiment allemand au service du Roi.
  3. 2. Cette lettre paraît avoir été écrite en 1714. Mme de Simiane habitait le château de la Garde (voyez tome IV, p. i191, note 3), qu’elle avait recueilli dans la succession du marquis de la Garde, son oncle, mort en 1713. (Note de l’édition de 1818.) -- Voyez tome IX, p. 126, note 9.