Page:Sévigné - Lettres, éd. Monmerqué, 1862, tome 11.djvu/187

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commun, si trivial, si répété ? Dites-le-moi,’ je vous en prie, car je suis désespérée de ces lettres de bonne année ; il me prend envie[1]de souhaiter toutes sortes de guignons à ceux à qui j’écris, afin de varier un peu la phrase. Je n’ai pas la force de commencer par vous ainsi, Monsieur, apprenez que je vous souhaite de bonnes années sans nombre, tous les bonheurs que vous méritez, et que je suis avec un attachement très-parfait, etc. On ne parle que de votre passion pour frère Côme 2, et de la sienne pour vous; je vous en félicite, Monsieur.

  • 5o. -- DE MADAME DE SIMIANE MARQUIS DE CAUMONT

A Aix, le 4 janvier 1732.

IL n’y a rien de si touchant, mon cher Marquis, que les représentations de la gigantesque Mlle Vernet ; mais il n’y a rien de si dur qu’une, créature qui a déjà dépensé cinquante mille francs à une maison dont la valeur intrinsèque est bien de vingt. Ayez donc la bonté de permettre que désormais les inutilités en soient bannies : c’en sont de véritables que des tableaux dans une antichambre de laquais. Il [2] les a commencés malgré moi, en disant toujours qu’on les lui avoit commandés. Je lai ai représenté cent fois notre convention, et que je voulois


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LETTRE 50 (inédite, revue sur l’original). 1. Toute cette lettre, sauf les derniers mots : « Mille bonjours, etc., » est de la main d’un secrétaire.

a. C’est-à-dire le peintre dont il va être parlé: voyez la note 3.


1 ij 3 1

  1. LETTRE 49. -- 1. Dans l’édition de 1773 : « Expliquez-le-moi, je vous en prie. Désespérée de ces lettres de bonne année, il me prend envie…… »
  2. 2. Voyez ci-dessus, p. 79, note 2