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DE CHARLES DE SÉVIGNÉ, ETC. xxIII

reux pour en ressentir les effets, je ne laisserai pas, Monsieur, d’en avoir une reconnoissance infinie. Je suis avec beaucoup de respect votre très-humble et trés-obéissante servante,

La comtesse DE GRIGNAN[1]4.

  • 1317 bis -- MEMOIRE DU COMTE

DE GRIGNAN.[2]

LE comte de Grignan supplie très-humblement Sa Majesté de lui accorder les madragues [3] des mers de Nice à Antibes, et il assure M. de Pontchartrain qu’elles ne nuisent point au commerce, non plus que celles de Mazargues, auprès de Marseille, qu’il a pris la liberté de lui demander aussi3[4]. M. de Pontchartrain

  1. 4. Au verso du second et dernier feuillet de cette lettre se lit cette minute ou copie de la réponse du ministre : « Je reçois comme je dois, Madame, l’honneur que vous me faites, et je m’estimerois fort heureux si la grâce qu’il a plu au Roi de me faire me pouvoit donner occasion de vous témoigner avec combien de reconnoissançe et de sincérité je suis, etc. »
  2. LETTRE 1817 bis. 1: L’original de cette pièce est, nous assure-t-on, de la main de Saint-Amant, beau-père du jeune marquis de Grignan. Au dos on lit, outre notre titre : Mémoire du comte de Grignan, les mots « écrit à M. le Bret, le 17 mai 1691. » Le Bret, nous l’avons dit (tome X, p. 9, note 1), était intendant de Provence.
  3. 2 Sur les pêcheries nommées madragues, voyez au même tome X, p. 9, note 3.
  4. 3. Voyez au tome X, p. 8-10, la lettre du comte de Grignan à Pontchartrain, et celle de Mme de Grignan à le Bret, l’une du 1er et l’autre du 25 mars 1691. -- Nous, avons vu une autre pièce de juillet 1691, où le comte de Grignan demande au Roi le don des madragues de Nice à Antibes, et la permission d’en établir une nouvelle auprès de sa terre de Mazargues, entre Cassis et la Ciotat. -- Sur Mazargues, voyez au tome X, la note 4 de la page 9.