Page:Sévigné - Lettres, éd. Monmerqué, 1862, tome 11.djvu/322

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Monsieur, aise, content, tranquille, et persuadé de la joie que j’aurai de vous embrasser. Venez me consoler de tout ce que j’ai perdu veuillez le remplacer, j’en ferai de bon cœur les avances. Je suis affligée de la mort de Madame la chancelière3; elle avoit de la bonté pour moi. Mon Dieu! combien j’ai aimé cette maison! combien Monsieur le chancelier a dédaigné mon attachement tout est pour le Prieur; ainsi je ne me plains pas. J’écrirai à Monsieur le Comte pour le remercier de son souvenir, et encore plus de ce qu’il vous aime. Je vous remercie de tout ce que vous voulez bien m’apporter j’espère au moins que ce ne sera pas la clef de ma maison. Je ne sais si cette lettre arrivera à temps pour vous trouver encore. Je souhaite bien que non, et.je vous présente le respect du chevalier et la redevance de Pouponne.

l36. < DE MADAME DE SIMIANE A D’HiaiCODKT. Du 16 janvier 1736.

Voici, Monsieur, une grande affaire, mais affaire des plus sérieuses qui aient passé par vos mains, et sur laquelle il faut, s’il vous plaît, ne me point éconduire écoutez bien.

Voici une lettre de l’abbé Poulie1, qui est bien jolie; elle est déjà ancienne, dont je suis honteuse. Je n’y ai point répondu; cela est trop fort pour moi j’avois chargé le marquis de Vence de ce service, et de me faire une jolie épître; il ne laisse pas de versifier assez bien; 3. Anne-Françoise le Fèvre d’Ormesson. femme du chancelier d’Aguesseau, morte le Ier décembre 1735. Ils s’étaient mariés le octobre 1694. Voyez tome X, p. 145, note 7.

Lettre i36. 1. Voyez ci-dessus, p. igi, note 4.