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ment avec son fils ils sont heureux si cela est. M. de Richelieu s’en ’mêle aussi après une grande maladie j’aime fort les conquêtes du Seigneur, et surtout celles qui en sont dignes. Adieu, mon cher Marquis aimezmoi toujours, parce que je vous aime beaucoup. *3. DE MADAME DE SIMIAKE AU MARQUIS DE CAUMOKT.

7 juin.

C’EST pour avoir trop de choses à vous ’dire -que je ne vous ai rien dit, mon cher Marquis. Je n’ai pas" soupçonné que vous fussiez en peine de mon voyage douy.o lieues par le plus beau temps et le plus beau "chemin dn monde n’ont d’autre inconvénient que d’éloigner de vous; mais il est vrai qu’il est grand, et que vous avez raison, et Mme de Caumont aussi, d’être en peine de ceux qui vous quittent. Soyez-4e-:aussi, et avec encore plus grande raison, de ceux qui vous devant tout, ne savent comment vous exprimer leur reconnoissance. Voilà ce que je n’entreprends point elle est dans mon cœur,, mon cher Marquis, elle est bien là; quand vous en voudrez quelque témoignage; vous n’avez qu’à tinter.; mais hélas! je ne suis pas assez heureuse.

Vous êtes jaloux, mon cher Marquis, du froid- et, piquant la Bâtie1. Oh! que cela me fait plaisir! Il v à d’Urban et les marquis de Montréal à Avignon, et les marquis de Piles en Provence. -̃• Lettre 3 (inédite, revue sur l’autographe). i. Pierre-Balthasar de Fogasse, seigneur de la Batie Raynaud, né et mort Avignon, envoyé extraordinaire de Louis XV à la cour de Florence, auteur des OEupres posthumes de l’abbé de Saint-Réal (Lyon, T703, in-àa). ¡. Ilétaitcousin éloigné de Mme deSimiane. et aussi parent du marquis de Caumont.