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186 LEXIQUE DE LA LANGUE [PAT

i PATRON, protecteur, répondant

Je porte une infinité de remèdes bons ou mauvais. Il n’y en a pas un qui n’ait son patron, et qui ne soit la médecine de mes voisins. (172G, IV, 119.)

a. PATRON, modèle

N’allez pas prendre patron sur mes lettres. Je vous en ai écrit depuis peu d’infinies. (1736, II, 162.)

Pour sa nièce, elle (la princesse de Tarent e) en parle fort plaisamment elle a une violente inclination pour le frère aîné de son époux, elle ne sait ce que c’est la tante le sait bien; nous rîmes de ce mal qu’elle ne connoît point du tout, et qu’elle a d’une manière si violente. C’est un patron rude, qui se tourne selon son caractère. (Gr. VI, 5i2.)

PATRONNER.

J’aimerois bien à patronner les grosses joues de Pauline. (V, 222.) Et Pauline? Je voudrois bien la patronner. (V, 365.) Nous n’avons pour ces deux phrases que les éditions de Perrin. Mme de Se-? vigne a-t-elle bien écrit patronner? Le sens du mot n’est pas clairpournous. PATTE, locutions diverses

Dites-moi ce qu’il aura pensé des bâtiments, et si celui du Carcassonne aura toujours les pattes croisées. (IX, 86.)

De la façon que j’en ai ouï parler, il vous manquera à tout moment Je vous conseille de le prendre à l’essai; quand vous le trouverez sous votre patte, servez-vous-en. (X, 24G.) · Il s’agit du petit Sanzei, qui servait quelquefois de secrétaire à Mme de Coulanges.

Comment vous serez-vous tirée de sespattes, et de ces inondations de paroles, où l’on se trouve noyée, abîmée? (IX, 277.) Son souvenir continuel, et de Grignan.et de Rome, d’où il (le duc de Chaulnes) m’écrit du 4°, fait sur mon cœur comme s’il me graissoit la patte. (Gr. IX, 261.)

PAUSE.

Nous allons nous reposer à Langlar. Je crois que Termes et Flamarens y viendront aussi cette pause sera jolie. (V, 327.) PAUVRE.

M. de Lavardin m’a vue unpauwe moment qu’il a été ici. (III, 275.)