Page:Sévigné - Lettres, éd. Monmerqué, 1862, tome 14-2.djvu/305

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REC] DE MADAME DE SE VIGNE. 297 C.f ~7. _· _n_ r_· __i. &4

fait valoir les siennes, où elle fait plus de jednes et de retraites que nous n’en faisons pour notre réalité. (Gr. VII, 29.)

Jour de l’Assomption. Il est question de la princesse de Tarente, qui était protestante.

Après m’avoir fait sentir tous les plaisirs de l’espérance, songez à me donner des réalités. (V, 3g.)

REBATTRE.

Vous me rebattez deux ou trois fois que je commence toujours mes lettres par vous demander oh vous êtes. (Autogr. VIII, Go.) Je voudrois que, sans rebattre les lanterneries du passé, cela se fit de galant homme, avec cette grâce que vous avez quand il vous plaît. (B. V, 474.)

Je vous rebats un peu ce chapitre. C’est que j’en suis pleine. (VI, 3,8.)

REBATTU.

Je suis si rebattue de ces discours que je n’en puis plus. (V, 177.) REBRODÉ, au figuré

Je ne vois rien dans cette confusion de sentiments que beaucoup d’amitié sur un fond d’inclination rebrodé de passion. (Gr. VII, 84.)

REBROUILLER (Se).

Vous êtes présentement les deux doigts de la main; s’il (le premier président d’Aix) abusoit de cette réconciliationj je vous conseillerois de vous rebrouiller.,(VII, la.)

REBUTÉ.

Pour M. de Grignan, le voilà rebuté d’écrire pour le reste de sa vie; quelle aventure pour un paresseux! (Gr. IV, 160.) Nous arrivâmes ici, nos chevaux rebutés, nos gens tout trempés. (VI, 4*8.)

RECACHER (Se).

M. de Grignan donnera la chasse à ces démons qui sortent des montagnes, et vont s’y recacher. (VIII, 4g3.)

RECEVOIR.

i° Accueillir, admettre

Cette petite licence n’a pas été bien reçue. (Gr. III, 11.)