REP] DE MADAME DE SÉVIGNÉ. 33i
REPENTIR, au figuré
On se hasarde sous l’espérance de la Saint-Jean, on prend le moment d’entre deux nuages pour être le repentir du temps, qui enfin veut changer de conduite, et l’on se trouve noyé. (VI, 47a-) Au pluriel
Je lui promis (à Mme de Guise). de vous dire tous les repentirs qu’elle avoit. (Gr. II, 202.)
Il (le Roi) lui parla (au prince de Contî). d’un air de maître qui a dû causer de grands repentirs. (VII, 187.)
RÉPÉTER, absolument, s’exercer, s’essayer
Je fus l’autre jour me promener dans ces belles allées (de Chaulnes). Je répétois donc pour les Rochers. (IX, 25.)
Voyez Répétition, a°.
RÉPÉTÉ.
Son sty\e(du jeune marquis de Grignan) tout naturel, tout jeune, sans art, un peu répété par la grande envie d’obtenir. (Gr. IX, 385.)
J’avoue que cet endroit dont vous me parlez est un peu répété; mais vous le pardonnerez à ma curiosité, qui a commencé, et ma plume a fait le reste. (1726, IV, 322.)
RÉPÉTITION.
1° Réitération
J’approuve la répétition de Balaruc. (Gr. IX, 487.)
Le chevalier de Grignan avait été une première fois aux eaux de Balarnc. 2° Action de répéter, d’essayer (au figuré)
On dit que le chancelier est fort effrayé de l’érésipèle de M. de Nesmond, qui l’a fait mourir il craint que ce ne soit une répétition pour lui. (A. et Tr. I, 459.)
Voyez ci-dessus Répéter.
REPÉTRIR, au figuré
La Troche a si bien repétri et refagoté sa fortune, qu’elle. a établi son fils à la cour. et se fait un attachement d’être auprès de lui. (IV, 269.)
S’il y a un lieu joù l’on puisse le ropétrir (le jeune marquis de Grignan), c’est ici, c’est-à-dire à Paris. (Y, 40.)