334 LEXIQUE DE LA LANGUE [REP
je n’ai jamais cru que vous fussiez d’un autre sentiment que moi. (VII, 98.)
Quand on ne peut jamais rien dire qui ne soit repoussé durement. (VII, »5.)
Vous repoussez fort bien nos histoires tragiques par les vôtres. (Gr. VI, 3o5.)
REPOUSSÉ.
Je parlai autre jour de lui (de M. Trouvé) à notre comtesse de Fiesque. mais je me trouvai repoussée dans toutes mes approbations. (Autogr. VII, a3o.)
REPRENDRE.
1 Actif, revenir à
Vous coupiez court, et je reprenais tout aussitôt le silence. (VI, 370.) C’est-à-dire, je me taisais, je rentrais dans le silence.
a° Rétracter quelque chose, ce qu’on a dit de quelque chose Pour Esther, je ne vous reprends point du tout les louanges que je lui ai données. (Gr. VIII, 54i.)
Je reprends ce que je vous en avois dit. (1726, IV, a8.) J’ai à vous reprendre une fausse nouvelle, que Mme de Coulanges croyoit vraie. (VI, 282.)
La marquise (cFUxelles) reprend tous les ordinaires les nouvelles qu’elle a mandées. (VIII, 411-)
Je reprends les sottes nouvelles que Mme de Fiennes m’ayoit dites à Montargis. (IV, 5o6.)
Voilà qui est bien triste, Monsieur, de vous reprendre une si jolie nouvelle. Mlle de Grignan prend vendredi le grand habit des grandes Carmélites; je ne vous reprendrai point cette vérité. (VII, 5oa.)
II y a longtemps que je vous aurois repris cette humeur de retraite (de Mme de Coulanges) si admirable, si j’avois été à Paris. (Gr. VI, 5io.)
Il faut que je vous reprenne l’âme damnée de la Voisin. C’est peut-être une sainte. (1736, VI, 3oo.)
3° Neutre, repbendre 1, revenir à
La fièvre reprend à tout moment à notre pauvre cardinal (de Retz). (V, 379.)
4° Neutre, REPRENDRE sun, revenir sur
Si vous trouvez quelquefois des discours hors de leur place dans