Page:Sévigné - Lettres, éd. Monmerqué, 1862, tome 14-2.djvu/417

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SOU] DE MADAME DE SÉVIGNÉ. 4og

Voir. qu’il sort de tout cela un couplet de chanson sur ce triste état. vous jugez bien que cela nous soutient le cœur, et nous fait voir que le principe de la vie n’est point attaqué. (X, 43, 44.) Ce qui nous a soutenu le cœur contre la douleur. (VIII, 5a8.) Soutenez un peu votre cœur contre ce voyage. (172G, VIII, 49i.)

Le desir et l’espérance de vous revoir soutiennent toute ma santé et le reste de joie que j’ai encore dans l’esprit. (1726, IV, a5.) Il faut que vous lui disiez toujours (au bon abbé) quelque petite douceur, pour lui soutenir l’extrême envie qu’il a de vous aller voir. (III, iaa.)

70 SE SOUTENIR, être soutenu, être enduré

Ces pensées ne se soutiendroient pas, si on ne pensoit en même temps. (IX, rgg.)

SOUTENU.

Vous me demandez les symptômes de cet amour (de iFBacqueville pour une fille du maréchal de Gramont). C’est le témoignage des gens qui voient de près, soutenu de la voix publique. (Gr. II, 5a 1.) Pour Monsieur le Coadjuteur (d’Arles), je vous avoue que je suis impitoyable à ses. inhumanités (envers V ’Archevêque, son oncle). Je lui souhaite d’aussi longs remords, une compagnie de dragons longtemps logée dans son cœur, soutenue des remords et des repentirs qu’il mérite. (Gr. IX, 507.)

C’est leur fantaisie (des maréchaux) de vouloir qu’on les traite de 1flonseigneur, et ce doit être aussi la vôtre, soutenue de la raison, de ne le point faire. (B. VII, i53.)

Est-on deux ans et demi sans lui faire voir (à un mari) autre chose qu’une parfaite et unique ambition, soutenue d’une grande défiance et d’une extrême froideur? (B. VII, 198.)

Le sénéchal à la tête, soutenu des avis de nos cochers, pour nous faire un chemin comme dans cette chambre. (1726, VI, 498.) Il nous paroit que son courage (du cardinal de Retz) est infini nous voudrions bien qu’il fût soi(tenu d’une grâce victorieuse. (172G III, 495.)

Je vous aime avec une inclination naturelle, soutenue de toute l’amitié que vous avez pour moi et de tout ce que vous valez. (VIII, 4i5.)

M. Gui, toujours soutenu de l’ignorance capable de Mme de B* que je trouvai l’autre jour tête pour tête. (VIII3 5a3.) Enfin, voilà trois de vos lettres. C’est une nourriture; sans cela on est en foiblesse, on n’est soutenue de rien. (VII, 387.)