446 LEXIQUE DE LA LANGUE [TON l!oI!
Jiieu vous conserve! Je pense que vous entendez mon ton aussi, et que vous me connoissez. (IX, 407.)
Pourquoi entend-il (M. de Grignan) des tons ironiques sur les louanges que je lui donne? (VIII, 347.)
M. et Mme de Chaulnes vous font mille compliments prenez leurs tons. (VI, 17a.)
Je crois que si vous la lisez (cette scène) avec vos bons tons, vous a trouverez assez bonne. (IX, 4X7’)
Mes pauvres lettres n’ont de prix que celui que vous y donnez en les lisant comme vous faites; car elles ont des tons, et ne sont pas supportables quand elles sont ânonnées ou épelées. (X, 45.) Je vous dispense de lire mes lettres elles ne valent rien du tout; je défie tous vos bons tons, tous vos points et toutes vos virgules, d’en pouvoir rien faire de bon. (X, 3a4.)
a0 Manière de parler, langage, à la fois son de la voix et nature du discours
C’est unsicjwse non avenue; cela ne vaut pas, en vérité, les tons que vous avez pris (Autogr. V, 5ig.y~
"Je n’ai rien sur ma conscience pour n’avoir pas détrompé qui j’ai pu, et je ne puis pas me reprocher d’avoir perdu aucune version, ni négligé aucun ton, ni aucune rhétorique pour éclairer les aveugles. (Gr. III, 383, 384.)
Ce qui est bien à ma portée, c’est de ne vous être bonne à rien; c’est de ne faire aucun usage qui vous soit utile de la tendresse que j’ai pour vous c’est de n’avoir aucun de ces tons si desirés d’une mère, qui peut retenir, qui peut soulager, qui peut soutenir. (Gr. VI, 418.)
- Je vous manderai tous les tons de cette conversation. (B. III, 43o.)
Quelles étrennes, bon Dieu! quels souhaits en fut-il jamais de plus propres à me charmer, moi qui en connois les tons, et qui vois le cœur dont ils partent? (IX, 406.)
M. du Maine est un prodige d’esprit. Premièrement aucun ton et aucune finesse ne lui manque. (1716, V, 10.)
J’aime fort ce que me mande Montgobert; elle me plaît toujours, je la trouve salée, et tous ses tons me font plaisir. (IV, 16t.) Je ne puis assez vous dire de quelle manière Mme de la Fayette s’est mise à rire devant nous, et prenant la parole sur tout. et tout cela de ces bons tons sincères que vous connoissez. (1735, III, 34g.) Vardes m’a ôté toute l’inquiétude que j’aurois pu avoir, en me disant, avec tous les bons tons du monde, que le fond de votre teint est tranquille et blanc. (1736, V, 3i6.) -)
