Page:Sévigné - Lettres, éd. Monmerqué, 1862, tome 14-2.djvu/455

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TON] DE MADAME DE SÉVIGNÉ". 44?

Je ne rabats rien de cet aimable ton qui me fait entendre que vous desirez ma conservation; ayez donc les mêmes égards pour moi, ma fille, ne pouvant douter que mes tons ne soient pour le moins aussi bons que les vôtres. (IX, 36, 37.)

Je saurai bien prendre dans la ville tous les tons d’une amie. (V, iai.) "v T

Pour des tons naturels, et des paroles rangées, et dites assez facilement, sans vanité, nous ne céderons pas à ceux qui font des visites le matin aux flambeaux. (III, agi.)

Il s’agit de l’évêque de Marseille.

Je n’ai jamais vu des tons et des manières fermes et puissantes pour soutenir ses amis comme celles qu’il (d’ HacquceilU) a. (IV, 284.) J’avois toujours espéré de vous ramener; vous savez par quelles. raisons et par quels tons vous m’avez coupé court là-dessus. (III, a36.) Il sembloit que nous ne fussions assemblées que pour. vous célébrer. Vous connoissez la solidité des tons de Mme de Lavardin. (VIII, 346.)

Mme de Coulanges me presse d’un si bon ton que me voilà débauchée. (Gr. V, 242.)

Mme de Lesdiguières m’a dit mille amitiés pour vous, et d’un bon ton. (VI, i79.)

De quel ton, de quel cœur, car les tons viennent du cœur, de quelle manière m’y parlez-vous de votre tendresse! (IX, 4o.) Je sais le ton que vous prenez, ma fille, je n’en ai point au-dessus du vôtre. (III, 334.)

Elle comptoit pour rien de n’avoir pas un sou; elle ne chantoit que sur le ton douloureux des fatigues de ce voyage. (IX, iGa.) 11 est question de la duchesse de Chaulacs le duc venait d’être nommé ambassadeur à Rome.

Songez que je ne savois rien, et qu’au hasard j’entre tout droit dans ce ton que j’aurois pris, si j’avois été instruite. (Gr. IV, 89.) Je finis le ton des reproches pour vous dire. (Gr. IX, 487.) Le ton d’aujourd’hui, c’est l’innocence des nommées, et l’horreur du scandale. (Gr. VI, a3i, a3a.)

Il est question de l’affaire des poisons.

Cela nous a tous mis en colère, car il n’y a qu’elle {Mlle de Mêrî) sur ce ton tous les autres sont contents. (Gr. VIII, 563.) *Je n’ai jamais vu de ces sortes de lettres (d’amitié). qu’on ne pût tourner sur un méchant ton. (B. VII, i37.)

Vous vous retirez du monde vous êtes bien jeune, mon ami, pour le prendre d’un ton si haut. (IX, 97.)

La lettre est adressée à du Plessis.