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TIM] DE M"« DE LA FAYETTE ET DE BUSSY. 557 7

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TEL.

Je lui avois envoyé (ait Roi) un manuscrit au mois de juin dernier. Il y a pris tel goût qu’il l’a gardé. (Bussy, VII, i3t.) TEMPS.

Le couplet de Mme de la Ferté a fort mal pris son temps, pour se faire estimer, de venir avec celui de Tallart. (Bussy, V, 5oa.) Il est plaisant, Madame, que nous ne nous écrivions plus qu’en coups fourrés. Après trois mois d’attente à nous marchander, nous nous portons de même temps ou peut s’en faut votre lettre est du 3° de ce mois, et la mienne est du 5°. (Bussy, VII, 146.) TENDRESSE.

Quoi vous me flattez, ma cousine, vous me dites des douceurs, et vous ne voulez pas que j’aie les dernières tendresses pour vous 1 (Bussy, r, 38o.)

TENIR.

M. de la Rochefoucauld dit que l’ambition de Sévigné est de mourir d’un amour qu’il n’a pas; car nous ne le tenons pas du bois dont on fait les fortes passions. (Mme de la Fayette, III, 202.) TERRE.

Notre aventure ne tomba pas à terre. (Bussy, V, 3o6.) Cette lettre, toute terre à terre que vous la croyez (Bussy, X, 53.)

TÊTE.

Je n’ai point de tête, j’ai eu la fièvre. (Mme de la Fayette, IX, 243.) TIEDEUR.

Je suis fort embarrassé à choisir ce que j’aimerois mieux que vous eussiez, ou un rhumatisme, ou de la tiédeur pour moi. (Bussy, VII, i440

TIMBRÉ.

Le premier président de Bourdeaux est amoureux d’elle (de