1676matias vous paroissent clairs et aisés : de tout ce qui a parlé de l’homme et de l’intérieur de l’homme, je n’ai rien vu de moins agréable ; ce ne sont point là ces portraits où tout le monde se reconnoit. Pascal, la Logique de Port-Royal[1], et Plutarque, et Montaigne, parlent bien autrement : celui-ci parle parce qu’il veut parler, et souvent il n’a pas grand’chose à dire. Je vous soutiens que ces deux premiers actes de l’opéra sont jolis, et au-dessus de la portée ordinaire de Quinault : j’en ai fait tomber d’accord ma mère ; mais elle veut vous en parler elle-même. Dites-nous ce que vous y trouvez de si mauvais, et nous vous y répondrons[2], au moins sur ces premiers actes ; car pour l’assemblée des Fleuves[3], je vous l’abandonne.
Ma très-belle et très-aimable petite sœur, ma mère vous embrasse avec sa main ridée ; et pour moi je vous embrasserois aussi, si j’osois étant brouillé avec vous comme je le suis.
Devinez ce que c’est, ma fille, que la chose du monde qui vient le plus vite et qui s’en va le plus lentement,
- ↑ Elle parut en 1662 ; l’achevé d’imprimer est du 6 juillet.
- ↑ « Dites-nous ce que vous y trouverez de si mauvais, et nous vous répondrons. » (Édition de 1734.)
- ↑ Dans le IVe acte d’Atys le lieu de la scène est le palais du fleuve Sangar, et les personnages de la scène v de cet acte sont une troupe de dieux de fleuves, de ruisseaux et de divinités de fontaines, qui dansent et chantent ensemble.